une remarque hier de Cedrina sur mon forum préféré m'a fait pensé à cette chanson de Frida Boccara. Je la partage avec vous.

"Penser en dehors de la boîte", cette expression est une traduction de l'expression anglaise "thinking out of the box", qui exprime la volonté de sortir des sentiers battus pour trouver des solutions aux problèmes.
Seulement voilà.....
On peut se demander si notre société est prête pour accueillir cette volonté avec bienveillance et compréhension.

Comme je l'ai expliqué sur la page d'accueil je suis agricultrice. En ce monent il n'est pas toujours très facile d'être agriculteur; beaucoup de valeurs sont chamboulées, nous travaillons beaucop (70 heures par semaine en moyenne) et notre travail est mal volorisé (aussi bien financièrement que humainement parlant).
Alors on nous explique qu'il faut rebondir, être créatif dans la recherche des solutions, se diversifier.......
Ma "voie de diversification" est la création.
Mes créations, j'aurais souhaité les vendre, mais le travail sur une ferme est gourmand en temps et il n'est déjà pas facile de trouver du temps pour créer. Alors la vente....Vendre c'est un métier à part et ne se fait pas vendeur qui veut, en plus vendre prend beaucoup de temps.
Aussi ai-je demandé de l'aide à des structures agricoles, mais non elles ne pouvaient pas m'aider parce que mon activité est artisanale.
J'ai voulu participer à des marchés artisanaux ou de créateurs, mais non pas possible puisque je suis agricultricie.

Mon rêve est de créer un point de vente collectif pour produits artisanaux, avec des locaux pour organiser des ateliers (d'artisanat, art, théatre, jardinage biologique, méditation.......). Mais les agriculteurs n'en veulent pas parceque ce n'est pas fermier.Les artisans se montrent plus que frileux puisqu'ils sont convaincus que c'est trop gourmand en temps. Donc rien ne bouge, tout est figé. En disuctant avec les gens, je me rends compte que je n'arrive pas à percer les préjugés, les croyances, les mythes. On ne connait pas, on en veut pas. Et voilà que tout le monde continue à ramer dans son coin, au lieu de mettre les forces, les idées et l'énergie en commun et de diminuer ainsi astreinte, stress et charges.

Qu'est ce qui fait qu'on a autant de mal à quitter les cadres habituels?Qu'est qui nous fait peur au point qu'on préfère s'imposer des limites au lieu d'aller de l'avant sur des nouveaux chemins, même avec la peur au ventre, mais pour aller au bout nos rêves?

Je continuereai mon chemin, je finirai par réaliser mon rêve et pouvoir vivre un jour de ma passion.

Tout d'abord, une petite présentation:

Je m'appelle Hestia. J'habite un petit hameau dans le Haut Bugey, dans l'Ain.

Il y a des années j'ai découvert par hasard le crazy patch et toutes les différentes techniques de l'art textile qu'il met en oeuvre. J'en suis tombée amoureuse!

Le crazy patch est une forme de patchwork un peu foufou, comme l'indique si bien le nom; des bouts de tissu sont appliqués sur un support de façon désordonnée et plus ou moins richement décorés, avec l'aide de différentes techniques de travail textile, comme la broderie, la broderie au ruban de soie, pochoir, piqué libre, mixed média, appliqué..... Sans faire du crazy, ces technique de travail textile peuvent aider à rendre un tissu un peu tristounet plus attirant....entre autres. C'est pourquoi je les utilise aussi telles quelles pour la décoration des vêtements et accessoires, comme par exemple ce gilet.

Ce qui était un simple hobby au départ est devenu une véritable passion avec l'envie d'en faire aussi une source de revenu.

Créer c'est un besoin vital pour moi, je crée pour pouvoir m'exprimer, dire mes joies et mes chagrins, mes colères, et mes rires, mes angoisses et mes acquis.............. et accessoirement j'améliore mes compétences!!!

Le crazy patch étant la base de mon activité, l'origine dont tout a germé et l'éléphant étant mon animal fétiche, quoi de plus naturel que d'appeler ma petite entreprise "l'Éléphant Rapiécé"?

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Wie weet.........

Ca faisait déjà un petit moment que je m'étais procurée du fibertex, sans vraiment savoir que faire avec.
Fibertex est de la même famille que le tyvek, mais a un peu plus un aspect "tissu". Le deux sont des matériaux utilisés , entre autres, dans le bâtiment et des habits professionnels et ont comme particularité de laisser passer les vapeurs mais pas l'eau et d'être peu inflammables.

Pis j'ai pris le temsp d'experimenter un peu avec;je l'ai peint couleur cuivre avec de la peinture acrylique.

Ensuite je l'ai mis en sandwich entre deux couches du papier sulfurisé et j'ai commencé passer le fer à repasser (position coton).

Les bulles se forment  de l'autre coté de la feuille. On peut déjà voir un peu à travers le papier ce qu'il se passe à l'intérieur, mais il est bien aussi de soulever régulièrement la feuille de dessus pour voir ce qu'il se passe à l'intérieur. Le fibertex finit par prendre des formes bizarres et même de disparaïtre par endroit. Tout l'art est de savoir s'arrêter à temps.

Voilà comment ça c'est passé en espérant que ça vous donne des idées.

voilà la feuille fibertex peint couleur cuivre, je l'ai mis entre les deux feuille de papier sulfurisé coté peint vers le bas.

Je commence le repassage. Ca commence à fondre et faire des bulles.

Je retourne le fibertex, les bulles disparaissent, j'en rajoute encore un petit chouia puis je m'arrête.

Je le coupe en trois et rajoute les morceaux à mon tableau monotype (merci Olivia) que j'ai déjà animé avec des pochoirs, des fibres angelina et du piqué libre et qui est en vente à Melun chez la fleuriste en centre ville, L'Ambiance Laget Fleuriste.

Voici deux adresses où trouver du fibertex ou tyvek:
en France c'est là puis là un site anglais.