Petit éléphant part  courageusement à l'assaut des cimes des alpes. Hannibal, il l'a perdu de vue depuis longtemps. Il a troqué les armes pour des fleurs puisqu'il le sait bien lui:
Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent.

Et voici son copain blanc.

Il y a très longtemps quand j'étais encore jeune (nan, nan, aucune nostalgie; je suis bien mieux maintenant), j'ai acheté lors d'une manifestation une affiche de l'Amnesty International avec un texte de Jana Beranova. Elle m'a accompagné pendant longtemps, mais il y a quelques années il a fallu que je la jète; les multiples déménagements l'avait trop fatiguée.

Je l'ai retrouvé sur l'internet et comme ces mots me touchent toujours beaucoup j'ai décidé de l'afficher ici maintenant.

Librement traduit, le texte dit:

Si personne n'écoute personne, ce seront des morts qui tomberont au lieu des mots.

Cela se passe dans la forêt amazoniennne. Dans cette forêt, l'on voit des arbres à perte de vu, mais en regardant un peu mieux, on aperçoit un arbre plus grand et plus haut que tous les autres.
Cet arbre, il a des branches qui disent. "Venez à moi, peuple des oiseaux! Venez à moi, je vous acceuille".
Et tout ce petit monde piaille, joue, discute.....vie en harmonie.

Mais un jour, arrive un grand malheur, l'arbre prend feu, les oiseaux impuissants s'élèvent dans le ciel contemplant leur arbre partir en fumée.

A travers la fumée, ils distinguent un petit oiseau qui va à la rivière prendre  une goutte d'eau dans son bec et la déposer sur l'arbre. Il retourne à la rivière prendre une goutte d'eau dans son bec et la jette sur l'arbre et retourne encore à la rivière inlassablement, prend une goutte d'eau dans son bec et la dépose sur l'arbre.
Et ce petit oiseau, c'est colibri. Vous savez, ce petit oiseau muliticolore avec un long bec pour sucer le nectar des fleurs.

"Mais colibri, que fais tu? Viens! Cela ne sert à rien, viens rejoins-nous!"

"Je fais ma part, je fais ma part, je fais ma part de travail pour éteindre le feu!"
"Et vous aussin vous aussi veneez faire votre part, faire votre part! Votre part de travail pour éteindre le feu."

Les oiseaux se regardent, perplexes. Et dans un même élang ils s'élancent vers la rivière, prennent une goutte d'eau dans leur bec et la déposent sur l'arbre, puis retournent àç la rivière prendre une goutte d'eau dans leur bec et la jettent sur l'arbre et retournent encore à la rivière, inlassablement prennent une goutte d'eau dans leur bec et la déposent sur l'arbre.

Et ces millions de gouttes d'eau forment une pluie si fine et si dense que le feu finit par s'éteindre.

Depuis ce joiur, l'arbre reverdi, l'harmoinie est revenue en son et chacun a gardé en mémoire qu'il doit faire sa part.

Conté par Claire Dumesnil (Tarn)

Inspirée par ce conte, j'ai fait des cartes textiles et un gilet. Le gilet est en vente sur A Little Market

 Pour ces trois cartes j'ai appliqué les colibris et les arbres. Sur les deux premières j'ai "dessiné" des flammes et des gouttes d'eau avec du piquer libre. Sur les deux dernières la fumée est faite avec des fibres de soie, les flammes avec des fibres angelina.

Le gilet a un pan devant en crazy patch avec des fleurs et des colibris applqués et rebrodés à la main et à la machine à coudre (piqué libre)